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 RECHERCHES 

Intérêt personnel pour l'optimisation des méthodes de travail : Archifish, 220 fiches de modes opératoires relatives à la résolution de problèmes rencontrés au cours de mon exercice professionnel.

l'architecture un poduit de conso

L'architecture, un produit de consommation ?

Les modes numériques de consommation ont changé l’architecture. Le travail de la façade en tant que surface de projection, qu’architecture immatérielle, prime sur la spatialité du plan.

Autrefois objet de contemplation, l’architecture est devenue un objet de consommation. Ce positionnement résulte du fonctionnement de l’architecture en termes de communication et « d’information sans réponses », d’apparence, d’images, d’ambiances.

Dans cette optique, l’architecture recherche la tactique, la valeur de référence plutôt qu’un sens intrinsèque. L’identité de l’édifice-évènement se déplace vers sa représentation.

Cherchant à se démarquer, il vise le spectaculaire à travers les effets. Réalité et virtualité s’entremêlent.

Dans une époque frénétique, il s’agit de convaincre instantanément. Cette recherche de l’inhabituel fait néanmoins apparaître une certaine homogénéité. L’architecture s’adapte aux souhaits des clients qui sont formatés par des effets de mode. Les liens entre esthétisation, superficialité et anesthésie du jugement critique sont interrogés.

Est-ce réduire l’architecture que de l’apparenter à un produit ?

 

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Logorama, du collectif H5

le fauxen archi

Le faux en architecture

Le faux fait débat. Il indigne ou il rassemble, mais il fait parler de lui. Thème très vaste, trois catégories semblent se distinguer : l’architecture qui est « fausse » et qui l’affirme : le faux absolu comme Disneyland ; l’architecture qui imite mais dont on perçoit qu’elle est « fausse » : le faux–semblant à l’instar des hôtels de Las Vegas ; et enfin l’architecture qui imite si bien qu’on croit qu’elle est ce qu’elle prétend être : la reproduction-substitution.

Copie, faux-semblants, pastiche, le faux est multiple alors que l’unicité paraît être le monopole du vrai.

Paradoxalement, si le vrai est « glissant », discutable, le faux semble à première vue plus unanime.

Il est exubérance, profusion, complexité, illimité, non sur le plan de l’évidence et de l’égalité, mais sur celui de l’imprévu et la différence. Il engendre des rapports humains basés sur le soupçon, le consensus, l’acceptation, la fascination ou l’indifférence.

Liée au sérieux, à la profondeur, au singulier, la vérité fait l’objet d’une recherche sans fin. Cette investigation n’est pas récente, Platon l’avait déjà annexée au IIIe s. avant J-C, Ruskin l’a étudiée au XVIIIe s. Umberto Eco, avec les notions de faux absolu et d’hyperréalité, est l’un des théoriciens contemporains majeur de la question du faux, qui réapparait semble-t-il à chaque période vide de sens. Le XXe s. serait celui de la passion du réel. Tous les milieux artistiques s’y intéressent. Dans le cinéma des années 50, les membres de la Nouvelle Vague s’interrogent sur le rapport à la vérité. Au théâtre, d’anciens garants du réalisme repoussent la vraisemblance pour ne conserver que l’émotion.

Parallèlement à ce phénomène émerge une recrudescence de l’intérêt pour les apparences, l’emballage et l’éphémère à partir des années 1980. Dans cette ère du superficiel et du faux, la réalité de la matière disparaît au profit de son aspect.

La fascination qui en découle se crédibilise en faisant correspondre données empiriques et concepts concrets. Les images, éléments majeurs de l’ère du superficiel, ne constituent plus de simples illustrations à des raisonnements mais acquièrent leur propre finalité. Les anciennes valeurs porteuses ne suffisent plus à enthousiasmer, unir, motiver.

Le concept d’authenticité est ainsi mis en crise.

Comment cette recherche de vérité et d’authenticité peut-elle mener au faux, sachant que parler de faux en architecture implique que l’on considère l’architecture comme pouvant être véridique, conforme à une vérité ?

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Au-delà du simple constat du vrai et du faux, termes antagonistes et complémentaires, se pose l’énigme essentielle de la réalité.

Dans un contexte où elle est évanescente, le faux, avec son caractère frivole, léger, superficiel, parfois indécent, dogmatique, multiple ne peut-il s’imposer ?

 

Son univers attrayant serait-il une valeur refuge, la réalité de notre temps de crise ? Le faux n’est-il pas un point de vue sur la réalité, avec une authenticité propre ? Peut-il réellement apporter une valeur ajoutée ?

A travers ce mémoire, les enjeux esthétiques du factice sont questionnés à travers ses usages parfois contradictoires et la prise en compte de ses différentes caractéristiques en termes de création et de réception. Le potentiel de création du factice est considéré à travers sa démonstration, afin de prouver qu’il ne se limite pas à une apparence.
Le factice en tant qu’interface à la reconnaissance spatiale intervient comme hypothèse. La question du rapport entre lieu et architecture factice est interrogée ainsi que l’émergence éventuelle de repères spatiaux et la légitimation de l’expression factice comme révélatrice d’une vérité. Enfin, la capacité critique de cette architecture est soulevée.

images et action

Images et action

Ce travail est une tentative d’évaluation de l’impact concret de l’image urbanistique selon les décisions, les acteurs engagés et la temporalité du projet, à savoir le rôle des images dans l’accompagnement au changement: du dessein de ville au dessin de ville. S’il est avéré que l’image est une aide indéniable à la prise de décision, n’influence–t-elle pas cette dernière de façon parfois problématique? L’image se place-t-elle en levier pour l’action, la ralentit-elle, voire la met-elle en péril en prenant le pas sur la compréhension du projet ? Quelle est la lecture qui s’impose pour comprendre l’image?

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Avant-après, Humphrey Repton, projet à Wentworth

gif réalisé à partir d'images issue de  https://www.joh.cam.ac.uk/humphrey-repton-observations-theory-and-practice-landscape-gardening

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